J’ai acheté Le petit oiseau rare le 28 février, à l’occasion de la journée internationale des maladies rares, parce que je tenais à souligner cette cause. Une part des profits de la vente de ce livre vont à Le Phare, Enfants et Familles, ce qui a motivé mon achat.
Je n’ai vraiment pas été déçue.
C’est une histoire qui commence de manière assez classique : une petite fille rencontre un oiseau exceptionnel, qui se fait vite adopter et adorer par les habitants de son village. Cependant, l’histoire prend un tournant lorsque le petit oiseau commence à avoir un comportement inhabituel. Les habitants, perplexes et dans l’incompréhension totale face à cette nouvelle conduite, vont décider de tourner le dos au petit oiseau et de le rejeter. La petite fille quant à elle continue de l’aimer, et décide de s’isoler avec lui pour mieux continuer à l’accompagner… jusqu’au bout de sa vie. Je n’en dis pas plus.
C’est une histoire très belle, très touchante, qui m’a arraché quelques larmes à la première lecture. La plume d’Édith est douce et les mots sont à la fois justes et maniés avec beaucoup d’adresse. On sent le travail, l’amour et le coeur que l’auteure y a mis. Les illustrations sont tout aussi magnifiques et la patte de Geneviève ajoute une habile délicatesse à cet unique récit.
Il y a beaucoup à apprendre et à retenir de cette histoire : on y parle de différence, de maladie, d’empathie, de compréhension, mais aussi de partage, d’apprentissage, d’amour, d’expérience et de richesse d’esprit.
À la fin du livre, on en apprend un peu plus sur les maladies rares et sur l’histoire de Félix-Antoine, le fils d’Édith, qui est atteint du syndrome de Hunter, et qui est en quelque sorte le petit oiseau rare de l’auteure.
Un livre exceptionnel que je recommande à tous les parents : une lecture touchante qui peut amener de beaux sujets de conversations avec les enfants comme la tolérance et la compréhension, et plein de belles choses à apprendre autant pour les petits que pour les grands.